Quels sont les risques?

Le principal problème pouvant survenir est celui du syndrome d’hyperstimulation ovarienne à la suite du traitement hormonal. Ce syndrome peut se manifester lorsque le corps de la femme réagit au traitement en produisant un nombre excessif d’ovocytes, ce qui provoque des douleurs abdominales pendant quelques jours. Dans ce cas, il est parfois recommandé d’arrêter la prise de médicaments pour éviter les risques. Toutefois, de nos jours, les cas d’hyperstimulation sont relativement peu fréquents, grâce à l’amélioration des protocoles de stimulation et des techniques de laboratoire. Lors des consultations, la gynécologue indiquera à la patiente si un tel risque existe ou non.

Dans le pire des cas, la patiente devra être suivie dans une clinique durant cette période. Pour votre tranquillité d’esprit, sachez qu’en plus de 30 ans d’expérience en PMA à Ginefiv, nous n’avons jamais connu de cas de séquelles graves chez nos patientes.

Par ailleurs, étant donné que nous ne réalisons plus d’anesthésie générale dans la plupart des cas, les complications possibles à ce niveau sont également très réduites.

Un autre risque est celui de la possibilité de grossesse multiple. Bien que la loi permette de transférer jusqu’à trois embryons en même temps à une patiente, Ginefiv ne transfère presque toujours qu’un ou deux embryons, afin de minimiser ce risque.

Dans une fécondation in vitro, si deux embryons sont transférés à jour+3 de leur développement, la probabilité d’une grossesse multiple est de 20 %. Si vous êtes catégoriquement opposée à cette éventualité, il est possible de transférer un seul embryon à J+3 de développement ou de le laisser évoluer jusqu’à J+5 et ainsi atteindre le stade de blastocyste, si le nombre et la qualité de vos embryons le permettent.

Grâce à l’efficacité croissante des procédés de fécondation in vitro, le nombre d’embryons nécessaire pour mener une grossesse saine à terme diminue de plus en plus. Par conséquent, on constate également une diminution des grossesses multiples.